antonin ≈ là comme un con, petit garçon sur le trottoir

nom complet ≌ Martet. Il s’agit de son nom d’adoption. âge & date de naissance ≌ il a 17 ans. Antonin est né sous X le 18 juillet 1998. signe astrologique ≌ cancer.  origines & nationnalité ≌ c’est en Serbie qu’il a vu le jour, mais étant né sous X, il n’a aucune idée de ses origines. Il possède en revanche la nationalité française depuis qu’il a été adopté par les Martet. job ou études ≌ Il est en terminale S au lycée, mais Antonin a un emploi du temps aménagé parce qu’il est joueur de tennis et qu’il est suivi par la FFT. Il espère passer professionnel très bientôt. orientation sexuelle ≌ hétérosexuel.  statut matrimonial ≌ amoureux. situation familiale ≌ un père adoptif PDG d’une multinationale qui trompe sa femme, parce qu’il est le seul à le savoir, une maman adoptive à la tête d’un magazine féminin, deux sœurs et un frère, la famille est grande. Encore plus si on compte les cousins dans l’affaire.  situation financière ≌ €€€€€. groupe ≌ panthère. avatar ≌ Djordje Djokovic.

(01.) Il joue au tennis depuis qu’il est tout petit et il est très doué. Antonin aspire à devenir professionnel et ce n’est qu’une question de temps. Il s’entraine des heures et des heures par jour, si bien qu’il n’est pas très présent en cours. Le lycée a bien voulu lui aménager ses horaires, mais il n’est même pas sûr d’avoir le bac. De tout ceci découle un régime particulier, hyperglucidique, bien entendu. (02.) Antonin s’appelait autrefois Stefan. Il est né en Serbie, à Belgrade. C’est là-bas que les Martet l’ont tiré de l’orphelinat. Il a appris à parler le français une fois arrivé en France. Au départ, pour communiquer avec ses parents adoptifs, il utilisait l’anglais. Il parle encore le Serbe, mais il ne l’utilise que lorsqu’il n’a pas envie qu’on le comprenne. (03.) Il aime rire, Antonin. Il est d’un bon vivant, il écoute toujours avec plaisir les anecdotes des uns et des autres. Il fait son possible pour s’intégrer dans une sphère commune. Entouré, il est heureux. Seul, il devient morose et s’ennuie profondément. (04.) Il est amoureux. Depuis qu’il a rencontré cette fille, son cœur s’agite. Il est distrait, lui d’ordinaire si focalisé sur ses objectifs. Elle met à mal ses projets, mais il ne peut que baisser les armes face à un tel sourire. Si elle a envie de passer du temps avec lui, il annule son entrainement. Il est fou d’elle. Est-il prêt à renoncer à ses rêves pour un amour qu’il ne maitrise pas ? (05.) Il aime les sorties entre amis jusqu’à tard le soir où l’on boit à ne plus tenir debout, à danser en boite jusqu’au bout de la nuit. Il aime trainer dehors alors qu’il est encore mineur. C’est comme ça que l’on vit, pas vrai ? (06.) Antonin a fait des pieds et des mains pour avoir un petit chien. C’est un bichon maltais du nom de Coda. Il l’adore. Il dort avec, passe des après-midis à lui lancer la balle dans un parc, ou à le gratter au coin de la cheminée. (07.) Monsieur Martet est un inconditionnel d’Abercrombie & Fitch. (08.) Antonin a réfléchi à la catastrophe : si jamais il venait à ne pas être professionnel, le jeune homme rentrerait en STAPS à l’Université Claude Bernard, ce qui lui permettrait encore de croire à son rêve en demandant le statut haut-niveau. (09.) Il adore Snapchat et Instagram, mais il n’a pas Facebook. Il a désactivé son compte à cause de faux profils qui se créaient sur lui. (10.) S’il est très appliqué dans le tennis, Antonin est un garçon bordélique, souvent en retard qui ne prend même pas la peine de se coiffer le matin en sortant de la douche. (11.) Il sait que son père et sa mère sont en instance de divorce à cause de l’adultère de son père, et ça lui pose beaucoup de problèmes, car s’il est proche de sa mère, il ne voudrait pas contrarier son père qui a toujours placé tous ses espoirs en lui dans le tennis.  

pseudo/prénom ≌ Djole. âge/pays ≌ le quart de siècle, France. type de personnage ≌ pré-lien de Nicolas Martet.  avis sur le forum ≌ il est vraiment bien fait, et ça change d’avoir un forum sur une autre ville que Paris. autre ≌ J’ai besoin de liens, donc ça vous dit aussi, ma boite MP est grande ouverte, je recherche de tout dont la fille qui fait chavirer son cœur !

« Bonjour, pardon pour le retard Madame… » Il était rentré dans la salle de classe, et le professeur de sciences physiques avait à peine fait attention à lui. Il bénéficiait de ce traitement de faveur dû à son statut de sportif de haut-niveau. S’installant à côté de Manon, il lui lança discrètement : « Alors qu’est-ce que j’ai raté ? » A vrai dire, il s’en fiche un peu des cours. Manon lui fait glisser sa feuille devant lui, constatant qu’il n’a manqué qu’un paragraphe, il lui sourit. « On sèche la deuxième heure ? » Ce n’est pas la meilleure chose à faire, surtout dans son cas, mais Antonin a cette envie irrépressible de passer tout son temps avec la jeune femme. Elle illumine ses journées, elle est cette part de hasard qui rend l’aventure de la vie bien plus belle, lui qui ne connait qu’un chemin tout tracé vers la gloire. « Et où on va ? » Ca, il n’en a aucune idée, peu importe du moment qu’ils sont ensemble. Antonin, il croit qu’elle n’a pas remarqué la façon dont il la regarde. Elle happe son regard, elle le captive, elle trouble son esprit à longueur de temps. Même quand il joue au tennis, il pense à elle. C’est frustrant parfois, parce qu’il est incapable de le lui dire, il craint que ça ne brise le lien qu’ils ont confectionné. « On y réfléchira une fois dehors ? » Propose-t-il dans un sourire presque affalé sur sa table. Le professeur s’exprime, mais il n’y paie pas attention. Son regard ne se détache pas de la silhouette de Manon. Si bien que pour masquer son attitude, le jeune homme se saisit de la feuille de la lycéenne et commence à lui griffonner des petits dessins. Ca l’occupe. Il dessine alors quelques traits à la suite. C’est l’heure de jouer au pendu. Tout de suite, elle lui murmure une lettre : N. Elle a déjà deviné le mot. Le N est redoublé dans ce mot. Il n’était pas difficile à trouver le mot tennis. C’est au tour de Manon de trouver un mot. Antonin propose le E, et le mot Liberté ne tarde pas à être trouvé. La sonnerie retentit, et ils rangent leurs affaires avec hâte, le sourire aux lèvres. En sortant de la salle, ils marchent vers la liberté. Où vont-ils ? Au gré du vent. Boire un verre, se caler au cinéma puis chez les Martet, pour revenir au lycée en fin d’après-midi, comme si de rien était.


Antonin possède un seul but dans la vie: devenir joueur de tennis professionnel. Aussi longtemps que l'on s'en souvienne, ça a été son rêve, son objectif. Il en parlait déjà dans cet orphelinat de Belgrade. Il disait qu'il deviendrait le meilleur joueur de tous les temps. C'est tout naturellement qu'il s'est tourné vers le tennis une fois arrivé en France. Son père a mis les moyens. Il payait des professeurs particuliers pour que son jeune fils progresse plus vite. Tous étaient unanimes. Il possédait un talent inné qu'il fallait renforcer. A force de travail et d'acharnement, le petit Antonin a développé une relation particulière à la balle jaune. Il pouvait l'accélérer, lui donner de l'effet, la caresser pour qu'à peine, elle dépasse le filet dans une amortie élégante. Vif, il vous prend de vitesse à la volée, et bientôt le petit garçon jouait dans la cour des grands.  Affronter les adultes, c'est comme un remake de David contre Goliath. Mais la force du jeune Martet, c'est qu'il ne craint pas d'affronter plus fort que lui. Face à l'adversité, il se transcende, fait une reprise d'appuis là où vous ne la ferez pas, pour gagner du temps. Son avantage, il le gagnera à la force du mental, car même acculé 0-40, il ne s'affole pas pour vous claquer deux aces et un service gagnant. Jamais il ne renonce. S'il accepte difficilement la défaite, il travaille toujours plus pour se surpasser. Le tennis, c'est plus que sa passion, c'est sa vie. Pour lui rien n'est impossible. S'il doit titiller les étoiles pour parvenir à ses fins, il ne reculera devant rien. L'entrainement touche à sa fin. Le coup droit qu'il vient d'exécuter, est presque parfait. Son entraineur le libère, mais Antonin le stoppe. "Non. Je veux refaire une série." Son t-shirt est trempé, il est éreinté, mais ce n'est pas suffisant. Il manque un petit truc à cette balle. Il le sent. Il n'est pas loin de franchir un palier, alors il recommence. Son entraineur trouve parfois que c'est trop, qu'il est trop perfectionniste, mais c'est grâce à ça qu'il est à la porte de l'ATP, lui l'orphelin serbe parti de rien, qui a vu sa chambre se garnir de trophées et médailles. Il le touche du doigt son rêve, il le sent là, à portée de raquette.