tu me laisses inutile, à courir après quoi.

(Je venais d'écrire un énorme pavé et mon idiot de PC a fait un retour arrière, flinguez-moi) (Du coup, pardon mais je risque d'abréger)

JE DISAIS DONC que je craquais complet sur ce forum mais qu'avant de sauter le pas, j'aurais aimé trouver quelques liens essentiels pour m'inspirer avec mon personnage comme je suis anti-scénario (en créer, en prendre ça va mieux mais me faut 1) un coup de coeur 2) pas d'idées et là j'ai déjà une idée bien arrêtée de ce que je voudrais )

Ce que je veux, c'est Arthur. Arthur, c'est un étranger, un américain même. Il a toujours vécu dans la même ville et ne connaît du pays que les routes interminables effectuées en stop chaque été durant ses études, dans ce qu'il aime à appeler ses voyages initiatiques. Le dernier l'a conduit jusqu'au sud de l'Argentine et oui, ce qui aurait dû durer un été s'est poursuivi sur sept mois.
Arthur, il fait partie de la grande famille des paumés, des artistes maudits à la damien saez et des lettrés qui peinent à trouver leur place dans une société qui ne cherche qu'à les broyer pour les faire rentrer plus aisément dans un moule. Il a eu la chance d'être bien né, ce qui lui a permis de s'épanouir dans ce que son père appelle ses "besoins oisifs" sans que son fils ne s'offusque, ayant bien vite compris qu'ils ne parlent pas la même langage. Ses passions ? Multiples. Il joue du piano depuis l'enfance et apprend la guitare en auto-didacte, il noircit des dizaines de pages de ses carnets niqués de tout et de rien, de poèmes et de pensées un peu philosophiques, d'idées de pièces ou de romans, il jette son coeur sur le papier, mélange ce qui relève des ses avis, de ses envies ou de la pure fiction et porte toujours sur lui de quoi écrire, il joue dans des pièces de théâtre subversives et surtout, il lit. Beaucoup. Il est d'ailleurs diplômé en lettres et depuis... c'est le néant. Malgré les injonctions sans cesse plus pressantes de ses parents, Arthur est incapable d'entrer dans la vie active : non pas que ça le terrifie, mais ça l'indiffère. Il n'est pas fait pour ça, enfiler un costume de pingouin et s'asseoir derrière un bureau en imaginant changer la face du monde. Plus contemplatif qu'il n'est dans l'action, son rêve est de toucher les gens, peu importe de quelle façon. Il aimerait produire quelque chose qui renverse les coeurs, une musique, un livre, un spectacle mêlant tous les arts qu'il aime tant, il l'ignore encore mais c'est le grand projet qu'il caresse. Le seul.

Pour sûr, c'est un romantique, un passionné, le genre de jeune torturé à se jeter tête la première dans une nouvelle histoire jusqu'à en sortir intégralement consumé, poussières sur le bitume. Il aime de façon déraisonnée, jusqu'à l'obsession. Il n'est pas flippant façon stalker à filer l'objet de ses désirs, plutôt romanesque et chimérique à puiser dans sa muse toute son inspiration, à vivre en accéléré (et mentalement) leur histoire en se laissant habiter par ses sentiments.
Du coup, je le vois avoir rencontré une fille. Pas n'importe quelle fille, la fille, une lyonnaise de surcroît. J'imagine une fille perdue dans la rue, qui aurait déboulé dans la même ville que lui pour une année à l'étranger (alors je ne suis pas arrêtée/fermée pour la ville, j'imaginais quelque chose comme New York, San Francisco ou Portland pour en faire un bouillon de culture où il pourrait s'épanouir) et il serait juste tombé amoureux d'elle, comme ça. Arthur serait le genre de type à aimer en un clin d'oeil, à tomber pour un détail insignifiant un petit rien que personne sauf lui ne remarque et à se nourrir de sa passion. L'amour est chez lui un moteur qui l'élève et ne le cloue jamais, même quand il termine les ailes brisées, noyées dans du goudron. BREF, il aurait rencontré cette fille et ils auraient vécu une belle histoire, tout le temps de son année. Quelque chose de fort et d'intense, de presque immédiat et de trop beau pour s'achever brutalement (à la Like crazy un peu). Sauf que voilà, la fille a du repartir pour sa ville natale, les USA ne plaisantant pas vraiment avec l'immigration. Ils ont promis de s'écrire, l'ont sans doute fait d'ailleurs mais... voilà, ce n'était pas suffisant et Arthur les sentait s'éloigner l'un de l'autre au fil des mois.

Alors il y a un peu plus d'un an, il a décidé de la surprendre, son élan facilité par les lois françaises : il a traversé l'Atlantique pour elle, atterrissant en pleine fête des lumières, ce qui l'aida à tomber fou amoureux de Lyon du premier coup d'oeil, malgré le froid et la foule. Bien entendu, dans ses rêves les plus fous ils se retrouvaient, s'aimaient et vivaient d'amour et d'eau fraîche jusqu'à la fin. Sauf que non. Elle est distante (à voir si elle a quelqu'un, si elle lui dit ou lui cache ou si juste elle est passée à autre chose, les kilomètres aidant) et s'ils se retrouvent, leur idylle ne dure qu'une poignée de mois à peine avant qu'elle ne le brise le coeur.
Pourtant, Arthur reste, amoureux d'une autre. Amoureux de Lyon. Lyon, si belle, plus majestueuse et sauvage qu'aucune des villes de son pays. Il aime ses fleuves et ses pavés, son histoire et ses traboules, ses boulevards haussmaniens comme ses immeubles renaissance, ses concerts et sa gastronomie. Il aime son climat et surtout sa culture, partout, accessible, libre et éclectique. Alors il reste.

Je n'imagine pas Arthur travailler au sens propre, je l'imagine plutôt être accueilli par la famille y comme un au pair pas très efficace. Son français est limité, très maladroit à l'origine, mais il pourrait donner des cours de musique, d'anglais, de théâtre ou d'écriture. Bref, il rendrait ce genre de services et se sentirait plus chez lui ici que dans sa propre famille qui ne l'a jamais compris. Arthur n'est pas un mauvais bougre, ce n'est pas vraiment un glandeur non plus mais sa façon de pensée est loin de faire l'unanimité : on ne comprend pas sa volonté de se garder de cette société consumériste, on interprète mal son refus total de travailler si ce n'est pas par passion et on juge fantaisiste ses "lubies" : il n'a jamais ouvert de compte bancaire en France, refuse de posséder une carte bleue et ne possède d'ailleurs pas grand-chose de plus que le contenu initial de sa valise. Il avale encore de nombreuses lectures, oui, mais les dépose sur un banc public dès l'oeuvre terminé pour qu'elle profite à d'autres et c'est comme ça, pour tout. Arthur se satisfait d'un rien, il préfère accumuler les souvenirs que les objets pour une vie riche, claquera sans problème 30 balles pour un concert mais se coupera les cheveux lui-même et décidera de garder encore un peu ses pompes élimées. Il a des plaisirs simples, il aime à se balader sur les quais dès l'aube et boire des bières au Ninkasi ou en péniche, il apprécie errer dans les musées plus longtemps que nécessaire et tester tous les petits théâtres de boulevard de la ville. Et il aime les filles d'ici.

Arthur trouve les Françaises beaucoup plus belles, plus libres, plus naturelles. Elles ont quelque chose d'inspirant, de poétique dans leur spontanéité et leur réserve, elles s'habillent plus simplement et sont beaucoup plus sincères dans leurs amours. Tout est moins codifié, ici, et ce n'est pas pour lui déplaire. ( )

THE END. En gros je recherche la fille, la raison pour laquelle il a débarqué à Lyon (à voir si ça pourrait redonner quelque chose dans le futur ou si je cherche une nouvelle passion , les deux me vont, j'ai aucune exigence tant que je peux rp, j'ai pas besoin de trente-six mille liens love ), la famille qui l'hébergerait et une nouvelle-future muse éventuellement.
J'ai jamais d'idées de liens (très rarement) sauf celles qui me viennent d'emblée car elles sont essentielles à la construction du personnage mais si vous en avez à la lecture, n'hésitez pas, ni Arthur ni moi ne mordons. Je m'inscrirai dans la soirée

Je requote ce que j'avais mis dans la partie invitées, Arthur est devenu Leo (ou Basil ou Archibald si je décide de pousser le truc, j'hésite encore ) J'édite au fur et à mesure avec d'autres idées de liens... Dans l'attente :

                     

(remplace sex par cb et ça fera l'affaire   )