-got me looking so crazy right now.

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albane et lana.

SUCH A FUNNY THING FOR ME TO TRY TO EXPLAIN HOW I'M FEELING.

- Toulour, cinq minutes. On l'interrompt dans sa retraite anticipée et Lana lance un regard désolée à ses amies. - On se voit demain. Elles s'empressent de partir, traitres qu'elles sont, ce qui laissent Len et Lana seuls dans le gymnase soudain trop grand. La brune réajuste son sac sur son épaule, glisse un sourire au coin de ses lèvres, regarde Len descendre l'escalier pour la rejoindre. Elle se laisse entrainer un peu plus loin de la sortie, vers la poutre. - Pose tes affaires Toulour, on va revoir le Tkatchev, il était un peu faible sur le retour. Pour la énième fois, elle se retient de lui rappeler qu'elle possède un prénom. Faisant fi de ses muscles qui la supplient de rentrer pour se plonger dans un bain brulant, elle pose ses affaires, retire sa veste et ses chaussures pour se placer aux barres asymétriques.

Ce n'est pas avant une heure supplémentaire que Lana décide qu'elle en a assez et lui rappelle qu'elle a aussi une vie à l'université et des devoirs qui vont avec. C'est avec un certains nombres de râleries qu'elle quitte finalement, et définitivement cette fois, le gymnase. Elle s'est tellement pressée qu'elle porte toutes ses affaires à la main, et déboule en justaucorps doré à l'orée du parking. Malgré la couche de sueur qui couvre son corps, Lana frissonne presque lorsqu'elle s'arrête et réalise qu'il fait bien trop froid pour elle. Elle glisse ses baskets en premier avant d'enfiler sa veste, se baissant pour chercher son téléphone. Fanny était son chauffeur et cette dernière étant partie avec les autres, Lana appelle son père pour qu'il envoie un chauffeur. Elle a horreur d'en arriver là mais la température, qu'elle avait clairement négligé de prendre en compte menace de lui faire connaitre l'hypothermie. Lana se redresse, un jogging dans les mains, bien décidé à couvrir ses jambes nues. Ce n'est qu'en levant les yeux qu'elle aperçoit sous le soleil couchant la blonde non loin d'elle. C'est la blonde. En affaire de sport. En sueur. Qui prend son regard d'assaut. Un frisson traverse sa colonne vertébrale, qu'elle met sous le trouble du froid. - Oh. Elle ne s'attendait pas vraiment a croiser du monde à cette heure là Lana. Encore moins sa blonde. La blonde, la blonde. - Salut. Elle ajoute un vague mouvement de main, celle portant son legging, qu'elle s'empresse d'abaisser de nouveau. - C'est la première fois que je te croise ici. Elle se rend assez rapidement compte que ça fait serial killer Lana. Comme si elle la suivait partout ou quelque chose comme ça. - Je veux dire je suis là souvent. Tous les jours en fait et on ne s'est jamais croisées. Elle hoche la tête et se mordille la lèvre comme pour stopper le flux constant de paroles qui coule de sa bouche. - Non pas qu'on ne se soit jamais vues ou comme ça. Enfin je veux dire que je m'en serais souvenue. Bien Lana, enfonce toi. - Parce que j'ai une bonne mémoire des visages. Et que le tien est parfait. Elle rougit, elle sait qu'elle rougit parce qu'elle s'emballe pour rien. Arrête, qu'elle supplie son cerveau, arrête, arrête. - Enfin non pas que je le regarde souvent ou comme ça. Elle se racle la gorge, clairement embarrassée par sa propre tirade. - Désolé. Long entrainement. Elle essaie de se justifier, comme si c'était assez. Comme si quoi que ce soit pouvait expliquer le déluge ridicule qui s'est écoulée de ses lèvres.

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albanna

you're in my veins. ✻✻✻ Elle peut entendre son cœur battre dans ses tempes alors que depuis de longues minutes déjà ses poumons étaient en feu dû à l'effort excessive qu'elle produisait. Courir était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour échapper à tout ça. Ça c'était Adam et l'amour qu'elle avait pour lui qui semblait s'être envolé comme par magie sans qu'elle ne se rende compte, même lui ne lui donnait plus l'impression d'être aimée. Ça c'était son frère qui faisait de sa vie un bordel impossible à arranger, ça c'était Astrid qui s'amusait à foutre en l'air son avenir et enfin ça c'était les collocs qui la rendaient dingue en refusant de faire le ménage, en organisant trop de soirées et en ne lui laissant jamais d'eau chaude pour qu'elle puisse prendre sa douche. Se stoppant enfin en voyant le gymnase apparaître devant elle, Albane se décida à enfin respirer normalement, enfin presque normalement puisque son souffle se faisait irrégulier, forcé presque. Descendant les marches qui menaient au gymnase, Albane salua ses amies avant de récupérer ses affaires et de se rendre sur le parking pour composer le numéro de Lucie, mais comme toujours c'est la voix ~~(trop)~~ joyeuse de sa meilleure amie lui annonçant qu'il fallait laisse un message qui l'accueilli, soupirant longuement elle se décida à attendre quelques minutes pour essayer de la joindre de nouveau, la prochaine fois elle compterait sur quelqu'un d'autre.
Et puis elle la croise. Elle et ses yeux verts qui ont trop souvent tendance à la troubler, Albane tente de trouver le moyen de retrouver le contrôle de son corps et pourtant elle ne peut empêcher son regard de descendre le long du corps de la jeune femme et de nouveau son souffle se bloque dans sa poitrine, comment peut-on être aussi … aussi tout. Et puis il fait quoi, sept degrés ?! Que fait-elle dans cette tenue, elle doit être entrain de geler. Secouant la tête pour retrouver ses esprits, Albane se rendit enfin compte qu’elle devait l'effrayer à la fixer ainsi. « Salut. » Répondant à son signe de la main, la blonde se rapprocha de la gymnaste avant de sourire doucement, enfin elle se rend compte de la tenue dans laquelle elle est et automatiquement, elle croise les bras sur sa poitrine, ah elle doit être belle à voir en tenue de sport et encore transpirante de sa folle course, quelle entrée en matière ; elle va pour répondre à la jolie brune quand cette dernière se perd dans ses explications chose qu'Albane trouve adorable et puis soudain elle rougit. Et que le tien est parfait. Pourquoi est-ce que cette simple phrase arrive à lui retourner le cœur ? Évidemment qu'elle est belle, elle le sait et cela depuis toujours, Adam le lui souffle à l'oreille chaque jour qu'il se fait et pourtant sortant de la bouche de la jeune femme, elle rougit.
Secouant la tête pour de nouveau reprendre ses esprits, elle posa ses mains sur les bras de la belle avant de sourire doucement et de les retirer se rendant compte de son acte. « Je sais. Gymnastique non ?! Et non je ne viens pas tellement souvent ici, mais le parc dans lequel je cours habituellement est fermé alors … » Depuis quand est-ce qu'elle est aussi sympathique, depuis quand est-ce qu'elle sourit comme une personne normale ?! « Albane. C'est … c'est mon prénom … et d'habitude je suis beaucoup plus présentable, mais merci pour le compliment, le tien est aussi très … vraiment très agréable à regarder. » Elle déglutit doucement avant de se perdre de nouveau dans le regard émeraude qui la hante depuis beaucoup trop longtemps pour que cela soit normal, ce même regard qu'elle a tendance à chercher chaque fois qu'elle passe les portes de l'université, ce regard dans lequel elle est déjà entrain de se perdre. « Donc je m'appelle Albane » Se rendant compte qu'elle ne faisait que se répéter, la blonde secoua de nouveau la tête avant de rire nerveusement. « Mais je viens de le dire alors ... » Qu'on la sorte de là au plus vite.
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albane et lana.

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Cette blonde, ce mirage qui, depuis des jours hantent ses pensées. Sa blonde, qu'elle avait catégorisé comme une hallucination, une perfection tout droit sortie de son imagination se retrouve là. Réelle. Vivante. Et belle. Si incroyablement belle que ça lui coupe le souffle à Lana. C'est la première fois, la première fois qu'elle reste bouche bée devant un autre être humain. Elle se demande brièvement si c'est ça, qu'ils appellent luxure. Cette vibration dans ses veines qui lui intime de se rapprocher, de tout effleurer, de tout savoir. Et Lana n'arrive pas à stopper ce cœur de battre violemment dans sa poitrine, cette angoisse terrible de se ridiculiser, de ne pas être à la hauteur, à sa hauteur. Et c'est ce qu'elle fait, elle creuse sa tombe, s'enfonce et s'enfonce encore plus, toujours plus loin. Elle est à deux doigts de faire demi-tour, de se réfugier dans les bras de Len pour oublier, oublier cet embrassement qu'elle ressent. Et la blonde, sa blonde, miracle qu'elle est ne s'enfuit pas en courant, ne rit pas, rien. Juste un sourire, ce sourire qui éclaire ses yeux océan et Lana fond. Flaque d'adoration, et cette chaleur qui se propage lorsqu'elle effleure ses avants-bras, lui faisant oublier le froid cruel. Elle était aussi près? Lana ne se souvient pas mais cette présence lui manque presque, elle s'avance involontairement, mouvement naturel de son corps pour retrouver cette chaleur. Lorsqu'elle s'en rend compte elle en rougit, s'oblige à rester immobile, là, juste devant elle et s'étonne de voir sa blonde connaitre son domaine. - Oui mais comment. Elle commence à demander avant de se rendre compte. - Ah oui, la tenue. Je ne sors pas comme ça habituellement mais j'étais. Elle jette un coup d’œil anxieux au gymnase, rassurée de ne pas voir Len en sortir. - Pressée, j'étais pressée. Tu cours à quel parc? Curieuse ou désirant simplement faire trainer la conversation, surement un peu des deux. - Je ne suis pas une stalkeuse, promis. Elle préfère préciser après une demi-seconde, consciente de l'étrangeté de la question. - C'est juste que. En réalité elle n'a pas de raison, pas la moindre idée de quoi ajouter, hoche les épaules pour couvrir l'absence de rationalité dans ses propos. - C'est joli Albane. Sa blonde, la blonde a un nom. Elle est réelle. Palpable. Elle est là et elle s'appelle Albane. Et ses paroles la traverse finalement, lui coupe le souffle. Très agréable à regarder. C'est. C'est un compliment. La blonde trouve son visage joli. Non, pas joli, très agréable à regarder. Et rouge, comme une tulipe, ça part du coup jusqu'aux pommettes parce que sa blonde la trouve agréable à regarder. Parce que sa blonde l'a regardé. - C'est vraiment joli. Elle répète aussi, un sourire aux lèvres, parce que ça ne la dérange pas Lana que la blonde se répète. Albane, elle se force. Albane.

- Oh. Elle réalise qu'elle ne s'est pas présentée en retour après près d'une demi minute à fixer les yeux de la blonde. Albane. - Lana. Je m'appelle Lana. Un frisson la rappelle à son environnement et elle réalise que la chair de poule n'est pas seulement causée par la proximité de la bl, d'Albane. - Hm désolée, il faut que je me couvre avant de finir congelée sur le parking. Elle ajoute un léger rire, un peu étrange, un peu forcé avant de reculer un brin pour passer son legging sur ses jambes nues, passant par dessus ses chaussures avec la force de l'habitude. Pourtant ses mains tremblent. Ou ses jambes, elle ne sait pas trop et son pied dérape alors qu'elle place l'élastique au creux de hanches et Lana bouscule Albane. La blonde qui l'a rattrape aisément, à peine déracinée et Lana se perd dans l'odeur de sa chevelure. Elle se demande pourquoi ses cheveux la fascine autant. Et elle inspire, oublieuse de la situation, consciente de leurs peaux glissant l'une contre l'autre, de l'odeur enivrante de la blonde. Un bruit la rappelle au présent et elle ne rougit pas, elle foncit, se reculant presque violemment. - Désolé, je suis désolé. Et elle l'est, profondément, de s'imposer ainsi, de s'oublier comme ça. - Ça n'arrive jamais, gymnaste et tout ça. Et ça n'arrive vraiment jamais, c'est un chat Lana, toujours à retomber sur ses pattes sans jamais vraiment tomber. - Je. Je. Elle commence sans savoir comment finir, les mots s’emmêlent, se perdent. - Tu sens bon. Elle lâche finalement, complètement à côté, totalement mortifiée par ses propos. - Tes cheveux, tes cheveux sentent bons. Elle tente de se rattraper, persuadée qu'elle ne peut pas creuser plus profond pour se prouver tord. - J'aimerais pouvoir dire dire que je suis plus articulée d'habitude. Il faut se rendre à l'évidence, ses capacités de sociabilité sont proches du néant, particulièrement avec la blonde. Perdue qu'elle est dans ses yeux, dans la façon dont ses muscles roulent. - Tu me verrais sur une poutre ceci dit. Elle essaie, tentative timide d'humour, pourtant plus que réaliste. - Tu cours souvent? Elle demande finalement en désespoir de cause, après s'être éclaircie la gorge.

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you're in my veins. ✻✻✻ Ce qu'elle peut être belle. Le pire dans cette histoire c'est qu'Albane est persuadée que la brune n'a aucunement conscience de ce qu'elle peut dégager, dans l'état dans lequel elle peut la mettre, pas certain que cela soit légal ou bien même humain, il faudrait qu'elle se renseigne là dessus. Ce n'est cependant pas ce qui la frappe le plus, non. Pour la première fois de sa vie Albane veut bien admettre qu'une autre femme puisse être plus belle qu'elle, évidemment depuis toujours la blonde est entourée de belles plantes, mais jamais elle ne s'était sentie en danger ou autre, elle avait cette chose d'angélique qui se dégageait chez elle, c'est peut-être les cheveux blonds ou les yeux bleus ou bien ce léger sourire qu'elle arborait en toute circonstance, dans tous les cas Albane faisait son petit effet, mais là. Là elle pouvait avouer que la brune était beaucoup plus belle, non elle était plus que belle, elle était magnifique. Albane avait l'impression de se retrouver face à une créature d'un autre monde, c'était peut-être cela la cause de sa crise de tachycardie, du désir de la toucher qui l'envahissait, désir qui devenait un réel besoin à mesure que les minutes s’égrenaient. Enfin elle arrive à sortir de sa léthargie et pourtant Albane se sent de nouveau partir que la mine gênée de la jeune femme s'impose à elle, rarement quelque chose d'aussi agréable lui était apparu. Et puis clairement elle pouvait sortir comme ça quand elle le désirait, ses jambes longilignes lui retournaient déjà la tête et puis un tel corps pouvait être moulé comme il le voulait tellement il était parfait à regarder. Relevant le regard vers la jeune femme espérant juste qu'elle n'est rien remarqué, Albane se racla la gorge pour tenter de se donner de la contenance, alors qu'elle en a perdue le fil de la conversation, elle n'a aucune idée si une question a été posée ou non, ni même si la belle lui a susurré son prénom, elle n'espère pas, elle s'en voudrait de ne pas l'avoir inscrit en mémoire. Lana. C'est comme une mélodie à ses oreilles, un doux murmure qui vient ravir son cœur, jamais il ne lui a semblé entendre quelque chose d'aussi beau. Et puis son esprit divague et s'envole avec le vent qui vient soulever ses quelques mèches blondes échappées de sa queue de cheval imparfaite, elle imagine ces si jolies lèvres pulpeuses venir lui murmurer des mots doux à l'oreille, des mots qu'elle n'a pas entendu depuis un moment. Adam. Le visage de son petit-ami s'imprime de son esprit la faisait légèrement sursauter. Comment a-t-elle pu oublier qu'elle était en couple, posée, un mariage en préparation, comment la brunette légèrement plus grande qu'elle, lui à fait oublier l'homme qu'elle était censé aimer, ne surtout pas oublier. « Non, il n'y a pas de souci. » Enfin sa langue se délie, elle a l'impression de ne pas avoir parlé depuis longtemps, trop pour que cela soit normal et soudain elle est effrayée à l'idée que la brune se trompe sur son compte. Qu'elle la pense froide, hautaine et ennuyée. Oh. Ouais c'est qu'elle est, depuis le lycée Albane est appelé reine des glaces ce n'est pas pour rien et pourtant … et pourtant elle n'a aucune envie que Lana entende parler de ce surnom, elle n'a aucune envie d'être la garce qu'elle est habituellement, pas avec elle, pas devant ses si beaux yeux verts.
Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres alors que le rire mélodieux vient à ses oreilles, elle peut revenir sur ce qu'elle a dit. C'est ça, ce rire qui est la plus chose qu'elle ai jamais entendu. Elle la regarde se changer, ses yeux encore braqués sur ses jambes qu'elle envie presque, est-ce que c'est possible de tomber amoureuse de jambes ? Il faudrait qu'elle cherche sur internet, après tout il y avait bien une femme qui s'était mariée à la tour Eiffel. Après tout cela devient automatique, la belle perd son équilibre et lui tombe dans les bras, leur corps se colle et ses mains se posent dans le dos de la brune quand son visage s'enfuit dans son cou, comme si elle la prenait dans ses bras. Sa peau légèrement découverte à certains endroits est douce sous ses doigts, comme de la soie ou du cachemire, elle lutte pour ne pas laisser ses lèvres se déposer dans le cou rafraîchit par le vent et pourtant elle est certaine que tout cela serait agréable, peut-être même pour les dents. Mais elle n'a pas tellement le temps de profiter ou de lutter plus que la sportive s'échappe de ses bras avec violence, laissant le froid la remplacer pour son plus grand désespoir. « Ne t'en fais pas, ça arrive à tout le monde, gymnaste ou pas. » Elle sourit de nouveau alors qu'elle ment, parce que oui, à elle jamais cela ne serait arriver, c'était une princesse de la haute, ce genre de chose ne lui arrivait jamais, encore moins sur un parking et pourtant elle ment parce qu'elle la trouve adorable et que son cœur fond et qu'elle prie pour que cela arrive de nouveau, là dans la seconde, rien que pour la sauver d'une horrible chute en la rattrapant avec tendresse dans ses bras. Et puis un nouveau compliment vient rosir ses joues qu'elle tente de cacher dans sa veste de sport noire, elle est belle et en plus elle sent bon, non, ses cheveux sentent bons et bizarrement elle est remercie le ciel d'avoir pensé à avoir fait un shampoing comme si cela était dû à une intervention divine alors que non, Albane ses cheveux c'est toute sa vie, ce qu'elle a de plus précieux, la raison pour laquelle elle passe trois heures chaque matin dans la salle de bain au plus grand désespoir de Robb et de Caroline. Alors oui heureusement que ses cheveux sentent bons, elle y dépense une fortune et une grande partie de son temps, mais là elle rougit et se cache pour éviter d'exposer sa gêne. Peut-elle lui balancer que sa peau semble très douce aussi ? Non, elle ne peut pas, parce que déjà c'est effrayant, ça ferait d'elle une folle, une perverse et puis ce n'est pas quelque chose qu'on peut simplement balancer dans une conversation, encore moins avec une personne que l'on connaît à peine.
« Je serai ravie de te voir en action, tu dois être magnifique. » Et là elle le pense et ne ment en aucun cas. Car ouais elle est déjà très belle alors gracieuse et concentrée sur ses mouvements, cela devait être un régal pour les yeux. Et puis soudain elle se rend compte de ce qu'elle a balancé, ses yeux s'ouvrent un peu plus grand alors que cette fois-ci ses joues prennent feu. « Je veux dire ça doit être magnifique, toi aussi hein, tu dois vraiment être très belle en action et tout, mais pas … enfin tu es déjà très belle alors … » Voilà elle projette déjà de se jeter sous la première voiture qui entre dans le parking, elle est loin la princesse sûre d'elle, froide et hautaine, elle a plutôt laissé sa place à une gamine de dix ans. « OUI. » Elle l'a crié, heureuse de se sortir de cette galère, heureuse de changer de conversation. « Désolé. Oui. Ça me détend, me permet de penser à autre chose. » me permet de t'oublier. Parce qu'elle n'a qu'elle dans la tête depuis des mois, au point d'en oublier l'homme qu'elle aimait, au point de le recaler quand il s'approchait un peu trop, alors certainement Lana n'en était pas la seule cause, mais le fait d'en être hanter jusque dans ses rêves n'était pas pour aider à sa santé mentale ou bien à son couple.
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