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 MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo)

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MessageSujet: MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo)   MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo) EmptyJeu 4 Fév - 2:27

camille & léo
Ma peur, la voilà, j'ai perdu quelque chose d'important que je ne peux pas retrouver alors que j'en ai besoin.

Des fois ,tu repenses à ce qui aurait pu arriver, si t'avais pas fait La Connerie. C'est comme ça que t’appelles l’événement maintenant, La Connerie. La Connerie Irrattrapable, parfois. T'es revenu à Lyon avec le poids de huit camion-benne dans ton bide, en te disant que peut être, tu le recroiserais. Il connaît ton adresse et tu connais la sienne. Il connaît tout tes lieux préférés, parce que c’est aussi les siens. Les vôtres. Vous en avez passé des nuits à regarder les étoiles, à refaire le monde, pendant que tu le matais discrètement du coin de l’œil. Il était beau Camille, sous les étoiles, on aurait presque pu les confondre. Avec ses longs cils et ses pommettes sous la lune, il brillait plus que toi, c'est sûr. Est-ce qu'il emmène quelqu'un d'autre à la colline au lieu de toi ? Une fille ? Plusieurs ? Est-ce qu'il les a embrassées comme il l'a fait avec toi ? Ça tourne dans ta tête et tu te dis que de tout façon, ça sert à rien de regretter. C'est toi qui t'es barré comme un lâche sans donner de nouvelles, parce que t'avais peur, parce que tu regardais son corps nu dans ses draps bleu ciel et que tu l'as trouvé bien trop beau, parce que t'as paniqué à cause de ton cœur qui dérapait quand tu l'voyais. C'était bizarre pour toi, parce que c'était Camille, parce que, pour toi, c'était normal de lui tenir la main ou de s'accrocher à son cou, parce que sa voix c'était comme celle que t'entendais dans ta tête, comme s'il faisait partie de toi. Mais vous avez baisé, et après, c'était plus pareil. Une fois que t'avais touché à son corps et que ses lèvres s'étaient posées sur les tiennes, tu savais que rien ne serait plus pareil. Alors t'as préféré faire le mort. Tu récoltes ce que t'as semé, Léo.

T'es revenu à Lyon mais t’espères pas le croiser. Ca fait deux ans, tu sais pas ce qu'il devient, tu veux pas le savoir, tu espère juste qu'il est heureux. Peut être qu'il est parti d'ici. Il rêvait d'aller à Hollywood Camille, pour mettre des rêves dans la tête des gens. Tu sais pas s'il s'en est tiré, mais tu vis dans l'espoir d'aller au cinéma un jour, et de voir son nom en premier au générique. Peut être même de le voir en costard à Cannes, petit soleil au milieu des étoiles. En attendant, c'est ton premier jour de tournage. T'es le mec qui fait les claps de fin de scène, ça paye pas de mine, mais c'est toujours un pied dans le milieu, tu prends ce qui vient. C'est un pote de ton père qui t'a trouvé le boulot. On t'a pas dit qui était le réalisateur, tu t'es dit que tu verras bien sur place, alors t’arrives dans le studio avec ta chemise Saint Laurent des grands jours, pour faire bonne impression, et soudain tu te figes comme si t'étais déjà mort.

C'est lui. Non. NON. T'énumère tous les scénarios possibles dans ta tête pour te convaincre que tu te trompes, mais c'est lui, c'est bien lui, tu reconnais sa silhouette, les courbes de son corps que tu connaissais déjà par cœur avant même de les avoir touchées, ses grands yeux bleus et son sourire qui illumine le monde entier quand il apparaît. Les petites rides au coin des yeux. Son sourire s'éteint quand il te voit. Alors tu fais ce qui te paraît logique sur le moment : tu te caches derrière une colonne. La main devant ta bouche pour étouffer ton hoquet de surprise.

« Ben alors Dumas, qu'est ce que tu fous ? Tu te planques ? »

C'est Alex, l'ami de ton père, qui te tape sur l'épaule en riant. C'est foutu, maintenant, tu sais qu'il va te reconnaître et venir vers toi, alors tu t'extirpes de la poigne du mec et tu cours. Sans savoir où, hors du plateau, mais tu cours, t'es terrifié. Tu veux  pas qu'il te rattrape. Tu veux pas qu'il te voie. Même s'il t'a aperçu, c'est sûr. Même si tu t'en veux sûrement plus que lui ne t'en veut. Ou pas, t'en sais rien. Camille, il est pas commode quand il s'y met. Il s'énerve fort et il fait peur, un vrai ciel d'orage. Mais il t'a jamais crié dessus. Il sait que tu pleures quand ça arrive. Que tu commences à trembler comme un foutu oiseau tombé de son nid. Il te connaît par cœur, ton Camille. Mais son cœur à lui, tu l'as sûrement piétiné.
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MessageSujet: Re: MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo)   MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo) EmptySam 6 Fév - 18:35

camille & léo
ma vie était rêve à tes côtés. tout le monde m'enviait. et tu m'as tout retiré du jour au lendemain. je te pardonnerai jamais pour cela.

Tu as cette étrange impression que ta vie n’a été qu’un doux rêve, jusqu’à il y a deux ans. Un rêve, parce que tout n’était qu’un beau mensonge, mais mensonge quand même. Plongé dans les hypnotisants yeux vers de Léo, tu avais alors cru que c’était bien cela, la vraie vie. La vraie vie jusqu’à l’apogée de votre relation, connerie irrattrapable que tu ne pourras jamais regretter, même à présent. La vraie vie jusqu’à ta chute douloureuse et précipitée qui t’a fait ouvrir si subitement et cruellement ouvrir les yeux, et revenir à une certaine réalité. Certes plus morne et monotone, mais la réalité n’est pas une fantaisie comme tu l’avais vécue jusqu’à il y a deux, la réalité, elle est ce qu’elle. Aujourd’hui, tu as enfoui au plus profond de toi, de ton être, de ton âme, toute la haine que tu peux lui porter. Pendant longtemps, après son départ, ou plutôt son abandon, tu as essayé de te convaincre que c’était un mal pour un bien qu’il était parti, que tu devais le remercier pour t’avoir faire redescendre sur terre, mais en vain. À chaque fois que tu pensais à lui, tu avais envie de tout casser autour de toi. Alors, maintenant, tu t’obliges de ne plus penser à lui, du tout, parce que cela fait trop mal, parce qu’accepter son absence a été la chose la plus dure que tu ais du faire de ta vie. Toi, le roi lion de Lyon, tu ne t’évades même plus dans tes endroits favoris. Ces endroits bannis qui puent encore des souvenirs de Léo. Non, à son départ, il a du se refaire toute une nouvelle vie, une vie sans mensonge, une vie sans rêve, une vie désillusionnée. Cependant, tout le monde sait que tu ne pourrais jamais vivre une existence trop réaliste. Tu es toujours à la recherche du rêve – qui, jusqu’à il y a deux ans, s’appelait Léo. C’est pour cela que tu t’es lancé dans le cinéma. Pour rêver et faire rêver. Pour faire briller l’obscurité dans le néant.

Arrivé très tôt ce matin, tu n’as quasiment pas dormi de la nuit, toi qui as l’habitude de t’assoupir correctement vers neuf heures du matin. Tu ne sens pas encore bien la fatigue, cependant tu ne te voiles pas la face, tu sais très bien que cela ne saurait tarder. Alors, tu t’allumes clope sur clope, encore plus qu’à l’accoutumée, pour essayer de tenir le coup comme il se doit. Un bâton empoisonné dans la bouche, tu regardes l’équipe de tournage, ton équipe, s’installer et se préparer. Sortant ainsi de ta torpeur, tu commences toi aussi à t’agiter, donnant tes premières instructions, pour que la suite se déroule bien. Aujourd’hui, tu n’as pas le droit de déconner, comme tu le fais si bien d’habitude. Non, tu n’as pas le droit à l’erreur. Ce n’est peut-être pas ta première réalisation de court-métrage, mais cette publicité est un gros buzz, et fait partie de tes plus grandes épreuves de début de carrière. Aujourd’hui, pour toi, c’est quitte ou double.

Et alors que tu en es à la fastidieuse épreuve d’essayer de calmer, ou du moins gérer, ton ami Jack, qui est un réel électron libre, sans limite, ne sachant pas être sérieux, et lui dicter précisément ce qu’il devra faire durant le tournage en tant qu’acteur, ton attention est soudainement attirée par une longue chevelure bouclée. En tant que réalisateur, tu sais pertinemment que tu dois avoir les yeux partout, une sorte d’attention générale. Mais, instantanément, tu ne vois plus rien que cette chevelure soyeuse, ton attention certainement focalisée. Tu tournes la tête, probablement à une vitesse phénoménale liée à la surprise mais tu as l’impression d’être au ralenti. Oui, tout est au ralenti. Et tu poses tes yeux sur lui. Lui est en couleurs et bouge au ralenti, mais bouge quand même, cependant tout autour de vous tout est devenu noir et blanc, et figé, comme si le temps venait de s’arrêter. Tu ne réalises pas. Ce ne peut pas être possible. Il a disparu pendant deux ans, tu avais réussi à l’oublier, ou du moins tu t’en persuadais, et voilà qu’il réapparait devant toi, de la même manière qu’il a disparu, comme par magie. Ton regard intense a du l’interpeler, car soudainement il semble lui aussi t’avoir aperçu. Alors, il a la réaction la plus stupide, mais tu le reconnais bien à cet instant, et en d’autres circonstances tu aurais ri de lui, il se cache derrière un poteau deux fois trop petit pour lui, et tout se remet en marche normalement, comme si tu venais de quitter ce monde parallèle étrange. Ni une ni deux, tu quittes Jack en pleine phrase pour le rejoindre.

Tu entre aperçois quelqu’un parler à Léo, mais tu t’en contre-fous. Tu marches vers lui. Pour lui dire quoi ? Dans quel but ? Tu n’en sais rien, mais tes pas te mènent droit vers lui, et tu as cette démarche décidée lorsque tu sens que tes nerfs vont lâcher. Soudainement il se met à courir. Tu n’es même pas certain qu’il soit sûr que tu l’ais vu, mais il court. Réaction typique de Léo, encore une fois. Tu n’aimes pas trop que l’on t’oblige ainsi, mais tu te mets à courir à sa suite, toute l’équipe du tournage stupéfaite de ton comportement étrange. Mais tu t’en branles. Depuis bien longtemps, ton cœur en miettes s’est mis à rebattre. Et d’un coup, tu as toujours été le plus rapide des deux, tu le chopes par le poignet, le retourne, et le plaque contre un mur, assez loin du plateau des petits curieux. Tu plonges tes yeux qui se sont très vite assombris, dans ceux apeurés de ton ancien compagnon.

« Qu’est-ce que tu fous ici, sur mon plateau ? »

C’est tout ce qui sort, tu ne contrôles plus rien, tu voix tremble de colère. Tu aurais pu lui demander ce qui s’était passé, s’il allait bien, s’il était désolé, s’il regrettait leur nuit ou ne serait-ce que de l’avoir abandonné, mais non. Tu lui demandes ce qu’il fout sur le plateau, absolument pas au courant de sa venue alors qu’il avait consulté la veille la liste des membres présents. Et tu attends sa réponse. Tu attends une bonne réponse, qui n’est certainement pas la réponse à ta question dite à haute voix, mais plutôt à un sous-entendu, si tu ne veux pas que ça dégénère rapidement. Tu ne le lâches pas, tes mains toujours sur ses poignets, et ton visage dangereusement près du sien, la mâchoire serrée. Limite tu montrerais les dents.
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MessageSujet: Re: MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo)   MAYBE WE WERE NEVER MEANT TO GLOW. (camiléo) EmptyDim 7 Fév - 0:19

Camille. Camille. Camille. Camille. Ça résonne dans tes veines, dans tes tempes qui cognent quand tu cours, dans ton esprit, dans ton cri quand ton dos râpe contre le mur. Il serre ton poignet, fort, ça te fait mal, tu commences à avoir le cœur qui dérape. Mais pas pour les bonnes raisons. C'est pas le cœur qui bat la chamade quand tu vois un film que t'aimes ou quand il t'a embrassé, y'a si longtemps, dans sa grande chambre pas très loin d'ici. C'est le cœur qui tangue, qui fait des cascades, qui t'étouffe, t'étouffes, t'as du mal à respirer, alors tu t'obliges à pas regarder ses yeux encore plus sombres que les grandes vagues qui foncent sur toi, tu regardes tes pieds, la rue, tout mais pas lui.

Qu'est ce que tu fous ? C'est vrai ça, qu'est ce que tu fous ici Léo ? T'aurais jamais du revenir. T'aurais du rester loin. C'est sa ville maintenant, il est partout, évidement que t'allais le croiser, qu'est ce que tu croyais ? Ton souffle s'écourte de plus en plus, et tu sens que t'es sur le poing de glisser. Mais Camille, il est plus fort qu'il en a l'air, il te tient, bien droit sur tes jambes. T'as la tête qui tourne et tu sais que c'est pas bon signe.

« La-Lâche moi... S'il te plaît... »

C'est plus une prière, une supplication. C'est pas une demande. Tu t'enterres, tu t'écrases. T'avais décidé de plus être une victime en revenant à Lyon. De t'imposer, d'élever la voix. Mais c'est Camille. Tu peux pas. T'as jamais pu, face à Camille.
T'as pas la force de le pousser, de te détacher de lui. Ca fait des picotements comme quand il te touchait avant, sauf que là, c'est pas agréable. Loin de là. Tu t'attendais pas à autre chose, bien sûr, il allait pas t'accueillir à bras ouverts après tout ça. Tu le mérites, tu le sais bien. Mais tout te revient dans la gueule d'un coup et ça commence à être beaucoup trop.
Il te connaît encore par cœur, même après deux ans. Il le sait, que tu trembles, que tu vas pas tarder à imploser. Il le sent, ton pouls qui s'accélère contre ses doigts appuyés sur tes veines. Il doit pas avoir oublié, c'est impossible. Il te connaissait par cœur ton Camille, et toi aussi, tu le connaissais. Tu relèves les yeux, t'aurais pas du. Il a les dents serrées, sa mâchoire plus carrée que jamais, ses yeux te transpercent, t'en as presque mal. Il a plus de barbe qu'avant, mais moins de cheveux. Y'a ses lèvres qui sont près, trop près, ça te rappelle des choses et t'as mal, encore plus mal qu'avant. Il est beau, bien sûr, Camille a toujours été beau, mais là il est beau comme un ciel d'orage juste avant les éclairs, et ça te fait trembler un peu plus. Tu sens tes yeux devenir humides. Non. Non. Pas maintenant. Mais tu peux rien y faire, t'arrives plus à respirer et t'as mal et t'as peur et tu regrettes.

« C-Camille... »

Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé.
Mais rien ne sort.
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