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 you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien

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MessageSujet: you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien   you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien EmptySam 30 Jan - 17:05



ADELINE&DAMIEN
I'm broken, do you hear me? I'm blinded, 'cause you are everything I see. I'm dancin' alone. I'm praying, that your heart will just turn around.

« T'es sûr qu'tu viens pas nous rejoindre après ? » me lança Charles, sur le point de quitter. Je secouais la tête et le laissa partir avec les autres. C'était vendredi et les vendredis, les mecs du garage sortaient ensemble et se payaient une tournée de bière jusqu'à ce qu'à ce que l'un d'entre eux en soit malade. Habituellement, je les accompagnais, ça me sortait un peu, me changeait les idées. Par contre, ces derniers temps, je n'avais pas la tête à ça. Elle était de retour et c'était tout ce que j'avais en tête. Je n'avais jamais vraiment réussi à l'oublier, tout me ramenait à elle. Cependant, je m'étais fait à l'idée qu'elle n'était qu'un simple mirage de mon passé. La revoir m'a fait un choque et j'avais encore un peu de mal à y croire. Pourtant, elle était là, devant moi et je n'ai rien pu dire. Je ne savais pas quoi faire et à voir sa réaction après m'avoir reconnu, ça m'avait légèrement blessé. Je me demandais ça faisait combien de temps qu'elle était de retour ? Si elle avait au moins essayé de me trouver ? J'en doute, mais je préfère penser que c'était le cas. Faut dire que ces derniers jours, je ne faisais que me poser des questions à son sujet. Pourquoi maintenant ? Vivre sans elle était difficile, mais maintenant que je remontais la pente peu-à-peu, elle pointait son nez pour me redescendre à la case départ. Je m'arrêtai devant sa voiture, comme à toutes les fois où je passais devant. L'idée de prendre un pied de biche et me défouler dessus m'était souvent passer par la tête. Mes sentiments avaient beaux être resté les mêmes à son égard - car je me refusais de m'en détacher -, j'étais en colère. Après tout, elle était la seule qui était au courant pour mon trouble de personnalité limite et qui savait très bien ce que ça me faisait de me retrouver seul. Mais bon, cela ne l'avait pas empêché de se sauver.

En ce début de soirée, j'étais responsable de fermer le garage. Bizarrement, j'étais le seul de l'équipe à aimer la fermeture. Je ne sais pas pourquoi, mais me retrouver seul avec moi-même me faisait du bien après une longue journée de travail. Je me permettais d'allumer le système audio avec mon disque des Beatles, le volume à fond. Dans la section réparation, je ramassais les outils que les gars avaient laissés trainer pour ensuite les nettoyer et les placer à leur endroit respectif. La porte s'ouvrit, mais avec la musique, je ne pouvais rien entendre. Ce n'est que lorsque la chanson se termina que j'entendis la cloche à l'entrée. Un client me demandait. Merde ! J'avais oublié de verrouiller l'entrée. Je me dirigeai vers l'autre section du garage. « Désolé, nous sommes fermés. » Mon dernier mot fut à peine dit que je m'étais figé en voyant Adeline devant le contoir de reception. Je voyais sa voiture à tous les jours, je savais qu'elle était prête, mais je n'avais pas envisagé ça. Pourtant, c'était assez simple. J'aurais tout simplement voulu qu'elle vienne la récupérer pendant mes congés et pas quand je suis ici, coincé tout seul sans échappatoire. « Je peux vous aider ? » demandais-je d'un ton sérieux comme si je le faisais avec tous les autres clients. Pour le coup, je me sentais con de lui parler comme je parlais aux inconnus, mais honnêtement, je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. J'évitais tout contact visuel, me dirigeant tout de suite à l'ordinateur pour chercher son dossier, alors que je le connaissais très bien.
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MessageSujet: Re: you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien   you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien EmptySam 30 Jan - 19:56


it's a long road to wisdom,
It's a short one to being ignored.
Adeline & Damien
so now I think that I could love you back and I hope its not too late 'cause you're so attractive, and the way you move I won't close my eyes. ✻✻✻ Il fait nuit lorsque je sors du cabinet ce soir là. On peut dire ce qu'on veut sur le retard des médecins, rien n'est pire que celui des pédiatres. Même si les rendez-vous sont prévus pour être plus longs, les bambins et enfants ont toujours des imprévus à nous offrir, que ce soit une couche sale ou des microbes. Pourtant, je ne suis pas la pire, mon collègue y est encore. Mais je me suis arrangée avec lui pour pouvoir finir un peu plus tôt, lui laissant mes deux derniers rendez-vous tardifs, pour pouvoir aller récupérer ma voiture. Au garage où travaille Damien, oui. Même si cela fait plusieurs jours que ma voiture est réparée, cela fait plusieurs jours que je trouve des bonnes excuses pour ne pas aller la chercher. Cependant, au bout d'un moment mon porte-monnaie n'aimera pas la note, alors il est grand temps que j'aille la rechercher. Et si Damien est là... Et bien, il y a de fortes chances qu'il m'ignore. Parce que c'est arrivé une fois, j'en fais une règle générale. Et s'il ne m'ignore pas, j'ai imaginé la scène une centaine de fois dans mon esprit et je suis sûre que rien ne se réalisera ainsi, mais au moins je suis plus préparée pour le voir.

C'est véritablement anxieuse que je sors du métro, et c'est pour me donner un minimum de courage que je prends une grande bouffée d'air fraiche de ce début de soirée. Un coup d'oeil à ma montre m'informe qu'il est dix-neuf heures passé, et que selon les horaires d'ouverture prévues le garage est fermé. Avec un peu de chance, j'espère qu'il y aura tout de même quelqu'un qui aura eu la bonne idée de rester un peu plus tard. Et c'est avec une légère surprise que je trouve la porte d'entrée ouverte. C'est l'heure de chanter le glorieux hallelujah. Lorsque je pénètre à l'intérieur du garage, je suis accueillie par les Beatles. Oui, ils tous sont là, bon certains sont des fantômes, à me chanter Here Comes The Sun. Ou sinon, c'est juste un CD qui est diffusé de la partie atelier, et je me dirige vers le comptoir pour remplir mon rôle de cliente. Lorsque la chanson se termine et que le volume se baisse naturellement, c'est avec un sourire que j'appuie sur la sonnette installée au bureau.

« Désolé, nous sommes fermés. » Damien fait en arrivant. D'accord. Damien a eu la bonne idée d'être de fermeture. Est-ce qu'il savait que j'allais venir ? J'en doute. Malgré tout, je garde mon sourire pour faire bonne figure. Cette fois, je suis prête à lui faire face. Je crois. « C'était ouvert. » C'était ouvert, alors non, ce n'est pas fermé. CQFD. Il finit par se rapprocher. Je le regarde faire, essayant de décrypter son comportement. Mais ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça, et je ne suis pas certaine de vraiment vouloir savoir ce qu'il pense de ma présence, en fait. « Je peux vous aider ? » Pour le coup, je grimace un peu. Voilà que je suis un « vous » de courtoisie. Même si je suis venue pour un « vous » de courtoisie, je compte rester pour un « tu » de... « Tu me manques. ». Qui sera sans doute inapproprié et pas forcément bien reçu, mais que j'ai besoin de le dire tout de même.

« Je ne sais pas, nous sommes fermés ou pas ? » Il évite mon regard, mon contact, et va utiliser l'ordinateur pour faire je ne sais quoi. Est-ce qu'il compte prétendre qu'il ne me connait pas tout du long ? Parce que je ne compte pas le laisser faire, non. « Damien. » Je l'appelle d'un ton un peu ferme. M'ignore pas, merde. Nos regards se croisent finalement et ils sont là, ces fichus papillons à me dévorer l'estomac. Je me force à expirer calmement. Par où commencer ? Que dire pour qu'il ne se brusque pas immédiatement ? « Tu me manques. » Je finis par dire, d'une voix presque tremblante. Est-ce que tu vas bien ? Qu'est-ce que tu as fais, de ces années sans moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de ces années sans toi ? Est-ce qu'on peut faire comme si on n'avait jamais arrêté de se parler et qu'on s'aime toujours comme avant ? Non, on ne peut pas... Est-ce qu'on peut tout de même le prétendre, le temps d'un instant ?

✻✻✻
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MessageSujet: Re: you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien   you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien EmptyDim 31 Jan - 4:50



ADELINE&DAMIEN
I'm broken, do you hear me? I'm blinded, 'cause you are everything I see. I'm dancin' alone. I'm praying, that your heart will just turn around.

Je m'étais souvent imaginé ce qui se passerait si jamais je revoyais ma meilleure amie. Ancienne meilleure amie plutôt. Parfois, tout ce passait comme dans les films à l'eau de rose, d'autres fois, c'était un échange assez mouvementé. J'étais mélangé, perdu et ne savait plus où me mettre. J'avais beau être en colère, je ne pouvais pas la détester et ce n'était pas par manque d'effort. J'ai essayé plusieurs reprises de me convaincre qu'Adeline était comme toutes les autres personnes que j'avais côtoyés dans ma vie, ceux qui se foutent des autres et qui vivent pour eux-même. Et pourtant, j'en étais incapable, parce qu'à chaque fois, je me remémore nos bons moments, son sourire, son énergie positive qui réussissait toujours à me remonter le moral. Elle avait toujours les bons mots pour m'empêcher de couler. Si ça n'avait pas été d'elle, qui sait où je serais aujourd'hui. Quoique, à son départ, j'ai fait des conneries qui m'ont couté deux ans en taule. Sans elle, je n'étais qu'un jeune morveux orphelin.

Devant mon ordinateur, je tentais d'éviter tout contact. Pourquoi ? Parce que suis faible. Adeline était la seule sur qui je ne pouvais pas m'emporter. J'avais toutes les raisons de l'envoyer balader, de ne pas entendre ses raisons, de l'ignorer, mais je n'avais qu'à lever la tête et voir ce joli sourire qui arborait son visage pour me faire perdre les moyens. Malgré le malaise qui régnait dans le garage, elle essayait de détendre l'atmosphère à sa façon. De mon côté, par contre, mon visage restait sérieux, mais mon regard s'était adoucis, laissant de la place à une certaine compassion. Elle était mal, je le voyais très bien. Ce n'est que lorsqu'elle reprit la parole que je pouvais sentir mon cœur s'arrêter quelques secondes, mon regard plongé dans le sien, je restais immobile pendant un instant. Peut-être que j'essaie de me convaincre qu'elle n'en pensait pas un mot, pour ainsi, ne pas me laisser avoir et la pardonner aussi facilement. Je détournai finalement le regard en lâchant un soupir. « Ouais, mais t'as choisi de partir, Ade. » Ce n'était pas comme si je l'avais empêché de me contacter. Au contraire, je n'avais attendu que ça. Un appel, un message, une lettre. Mais rien... Encore aujourd'hui, j'essayais de comprendre ce que j'avais fais pour mériter ça. Nous avons passé notre enfance ensemble, nous nous disions tout, capable d'envisager ce que l'autre allait faire, mais son départ. Je ne l'avais pas vu venir. La confiance, voilà ce qui m'avait trompé. On croit connaître quelqu'un, mais on se fait avoir. Au fil du temps, je commençais à m'y habituer. « Six ans, Ade.» Je la regarde à nouveau, essayant de comprendre ce qui l'amenait ici. Pourquoi revenir après toutes ses années ? « Six ans à attendre de tes nouvelles. Six ans à me demander ce que j'ai pu faire pour que tu partes sans même m'en parler. » Il secouait doucement la tête, loin d'être sec, il parlait calmement. Du moins, il contrôlait le ton de voix qu'il employait. Comment osait-elle me dire que je lui manquais. Après tout, c'était de sa faute. Si elle était restée, nous n'en serions pas là à essayer de formuler une phrase. Elle me manquait aussi, mais lui avouer serait trop facile. De toute façon, elle l'avait sûrement compris. Elle est mon premier amour, ça ne s'oublie pas. « Pourquoi ? » Quelque part au fond de moi, je cherchais à faire la paix avec moi-même, croyant que je devais être un peu responsable de son départ. Sinon, elle m'en aurait parlé au lieu de me jouer dans le dos.
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MessageSujet: Re: you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien   you made a really deep cut, now we got bad blood | adeline&damien EmptyLun 1 Fév - 0:23


it's a long road to wisdom,
It's a short one to being ignored.
Adeline & Damien
so now I think that I could love you back and I hope its not too late 'cause you're so attractive, and the way you move I won't close my eyes. ✻✻✻ « Tu me manques. » C'est la seule chose que j'ai envie de lui dire après toutes ces années. Parce que c'est la vérité. Parce que je tiens toujours à lui et que je sais parfaitement que j'ai tout gâché. Mais malheureusement, je n'ai pas de pouvoir magique pour revenir en arrière, pour essayer de refaire les choses mieux et penser les plaies pour que nos retrouvailles fassent moins mal. Je soutiens son regard pour lui prouver ma sincérité, et il finit par rompre le contact et soupirer. « Ouais, mais t'as choisi de partir, Ade. » Mes épaules s'affaissent naturellement. Il a parfaitement raison. J'en avais l'occasion, j'en avais l'envie et le besoin... Alors je l'ai fais, de manière assez égoïste. « Je sais. » Je soupire à mon tour. Le pire, ce n'est pas mon départ. Le pire, c'est que je n'ai pas pris la peine de le prévenir que je partais, et que je ne lui ai pas dit au revoir ni donné de nouvelles... Et ça s'appelle une amie. « Six ans, Ade. » J'enfonce mes mains dans mes poches, honteuse. Je sens mon nez commencer à picoter tandis qu'il libère sa rancune. Je ne vais rien faire pour l'empêcher. Nous avons tous les deux été blessés par mon départ et nous serons également tous les deux blessés par mon retour. Alors que ça sorte une bonne fois pour toute... « Six ans à me demander ce que j'ai pu faire pour que tu partes sans même m'en parler. » Je hausse les sourcils, affolée de l'entendre prononcer ses mots. Ce qu'il a pu faire ? Il n'a rien fait. J'ai été effrayée par mes sentiments, et les siens, certes. J'ai été effrayée par ce qui aurait pu se passer si je lui en avait parlé. Mais jamais il n'a pu faire ou dire quoi que ce soit qui me pousse à partir. Au contraire.

« Dam... » Je tente, sans grand succès. « Pourquoi ? » Il finit par me demander, légitimement. Mais il y a tellement de réponses possibles à cette question... Bien sûr qu'il a le droit de les connaître. Je ne sais juste pas où commencer. Je ne sais pas non plus s'il doit toutes les connaître. « Quoi ? » Je commence doucement, incertaine où mes émotions vont me mener. « Pourquoi je suis partie ? Parce que j'en avais besoin. Parce que j'en avais marre de cette ville, de cette vie... Parce que j'avais une occasion de réaliser mon rêve et que je l'ai saisie. » Et je ne m'excuserais certainement pas pour ça. Ce n'est pas un tord que vouloir croire en quelque chose et en soi-même... Et je suis plutôt satisfaite de ce choix. J'avale difficilement ma salive, ma gorge se nouant légèrement, et serre un peu plus mes mains dans mes poches et mon manteau contre moi, comme pour me protéger. « Pourquoi je ne t'ai pas prévenu ? Pourquoi je ne t'ai pas dit au revoir ? » Je baisse le regard. Cette fois, c'est à moi de fuir son contact. Parce que je crains autant sa réaction que de la mienne. « Parce que tu étais la seule personne qui pouvait me faire changer d'avis. Parce que j'avais peur que tu le prennes mal. Parce que tu étais, tu es tellement important qu'il ne t'aurait pas fallut de beaucoup pour me convaincre de rester. Et je redoutais ce qui aurait pu se passer si j'étais restée. » Je le redoute toujours, d'ailleurs. Mais cette fois, la question de mon départ ne se pose plus... Je ne peux pas et ne veux pas repartir. Je renifle un peu, pour le côté glamour on repassera, essayant de ne pas me mettre à pleurer comme une idiote. Je n'aime pas pleurer devant les gens, devant Damien, je n'ai pas envie qu'il prenne pitié de moi alors que j'ai merdé et que j'en ai conscience. « Et j'ai pensé que ce serait plus facile si je ne donnais ni ne prenais de tes nouvelles. Ça, par contre, c'était véritablement stupide et je suis désolée. » Je relève les yeux sans toutefois oser le regarder directement. « Je... Je ne vais pas repartir. Je vais rester à Lyon... Pour quelques années, au moins ? » Je ne sais pas si je l'informe de ce changement de situation ou si je lui demande sa permission, en fait. Implicitement, ça signifie quand même beaucoup de choses... Et c'est à lui de décider ce qu'il veut faire de cette nouvelle.

✻✻✻
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